Je pense que la plupart d'entre nous ont été interpellés par la mort insensée de victimes de crimes haineux et de discrimination. Ces événements nous amènent à prendre conscience des préjugés que nous sommes nombreux à avoir, que nous le sachions ou non. La plupart de mes amis et des membres de ma famille ont sur leur liste de lecture un livre sur la discrimination raciale et l'inclusion. S'agit-il simplement d'une mode ou sommes-nous en train d'apporter des changements significatifs à nos communautés pour mettre en pratique ce que nous avons lu ?
Pour certains d'entre nous, il se peut que nous aidions la personne qui se trouve sur le bord du chemin, mais sommes-nous capables d'apporter des changements durables au sein de notre organisation pour accueillir réellement la personne qui est considérablement différente de nous-mêmes ?
Êtes-vous aussi interpellé que moi lorsque vous lisez le passage de Matthieu qui nous appelle à prendre soin de l'étranger au milieu de nous ? Vous arrive-t-il de considérer le sans-abri dans la rue qui a besoin de nourriture, de vêtements, d'un abri, comme l'étranger que vous avez croisé mais que vous n'avez pas accueilli ?
Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez rien donné à manger. J’ai eu soif, et vous ne m’avez rien donné à boire. J’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli chez vous. J’étais nu, et vous ne m’avez pas donné de vêtements. J’étais malade et en prison, et vous n’avez pas pris soin de moi. » Alors, ils lui demanderont à leur tour : « Mais, Seigneur, quand t’avons-nous vu souffrant de la faim ou de la soif ; quand t’avons-nous vu étranger, nu, malade ou en prison, et avons-nous négligé de te rendre service ? » Alors il leur répondra : « Vraiment, je vous l’assure : chaque fois que vous n’avez pas fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous avez manqué de le faire. »
J'aime l'image précieuse d'une jeune enfant blanche qui saute de joie lorsqu'elle voit le camion de livraison arriver à la maison, pensant que c'est son papa qui rentre du travail. Déçue, elle fait la moue et répond à sa mère que ce n'est pas son papa, car son papa est chauve, et ce chauffeur avait une chevelure fournie. Elle n'a pas remarqué la couleur de sa peau noire, mais seulement la quantité de cheveux sur sa tête. Si seulement nous pouvions tous être aussi inconscients des couleurs !
De même, les milléniaux, qui représentent 75 % de la main-d'œuvre, veulent un lieu de travail qui fasse preuve de diversité et d'inclusion.
Cependant, comme la plupart des dirigeants d'organisations sont encore des baby-boomers et des membres de la génération X, il existe encore un écart important entre ce que nous souhaitons être la norme et la réalité. Nous espérons que ces 12 caractéristiques d'une communauté inclusive et libre de discrimination contribueront à la conversation et interpelleront le lecteur.
Il s'agit ici d'une conversation que nous ne pouvons pas laisser mourir. Je prends des risques en écrivant un blog sur le sujet, car j'ai moi aussi été accusée de partialité et de discrimination. On a négligé de me confier des rôles et des responsabilités parce que je suis une femme. On a dit à mes enfants qu'ils n'étaient pas aussi intelligents que leurs camarades asiatiques. J'ai été rejetée alors que je vivais en Europe parce que je ne parlais pas allemand ou j'ai été maltraitée parce que quelqu'un me considérait comme une Américaine et s'est rapidement excusé lorsqu'il a appris que j'étais Canadienne. Cependant, je sais aussi que je vis avec une abondance de privilèges, en tant que personne blanche. Je ne vis pas quotidiennement avec les mêmes peurs que tant de mes amis de couleur.
J’écris cette liste autant pour moi que pour vous, chers lecteurs.
Que le Seigneur nous garde humbles.
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